«On est plus à l’aise quand on peut parler avec quelqu’un» : ces Français qui restent attachés aux agences bancaires

Cela fait dix ans que les observateurs économiques tablent sur leur progressive disparition. Les agences bancaires françaises n’ont pourtant pas été rayées de la carte, loin de là. Fin 2022, le pays en comptait encore 34.928, selon les chiffres de la Banque centrale européenne. Entre 2018, veille de la crise sanitaire et aujourd’hui, l’Hexagone n’a perdu «que» 2221 agences, soit 6% de son parc national. Rien à voir avec l’hécatombe qu’ont connu, sur la même période, nos voisins européens. En Allemagne, le parc a reculé de 25%, pour tomber à 20,797 agences fin 2022. Même cure d’amaigrissement, ou presque, pour les réseaux espagnols (-18%) et italiens (-17%).

Plus surprenant encore, la digitalisation des services bancaires n’a pas vidé les agences. Selon une étude menée par le cabinet Colombus Consulting etOpinionWay?